"- La France en tant que civilisation naît lors du baptême de Clovis, roi des Francs qui prend en héritage une partie de la défunte romanité tout en étendant son autorité sur un territoire comparable à la France, bien que l'unification finale soit le fait des Capétiens après maints combats."
Clovis était un consul romain, ayant reçu les insignia consularia de l'Empereur à Constantinople. En son royaume se parlaient Latin et Franc, avec Brittonic, Borgond, Visigoth: le français était encore non-existant (voir excurs final dans ce message blog (le mien) sur le nombre de chromosomes (anglophone).
En plus, son royaume comprend toute la BeNeLux (ou à peu près) et partie de l'Allemagne (notamment Trêves, Cologne, Bonn, tout ce coin, ou se trouve actuellement un Zülpich traditionnellement identifié avec Tolbiacum) peut-ëtre la Suisse actuelle aussi. Son successeur Charlemagne prétendra rétablir (ou, selon d'autres, rétablira) l'Empire de l'Occident. La protestation diplomatique de Constantinople portera pas sur la barbarité totale des pays concernés, mais sur le fait que l'Empire a été réunie (de jure, sinon administrativement) par la chute de Romulus Augustulus (un peu avant Clovis).
Bossuet, dans son Discours sur l'Histoire Universelle compte Charlemagne comme le debut de quelque chose nouveau, distincte de Rome (qu'il n'aborde d'ailleurs pas dans ce "discours"). Vue que le premier texte à proprement dire français (voir le lien donné si vous êtes fonctionnellement anglophone) est dans les Serments de Strasbourg, entre ses héritiers ... ça semble exacte.
Hans Lundahl
À moins qu'on dirait le 21 juin à 4 heures du soir, l'an de Jésus-Christ 1429.
RépondreSupprimer"Gentil roi, il me plairait, avant de descendre dans le cercueil, d'avoir votre palais et votre royaume."
"Oh, Jeanne"-répond Charles VII -"mon palais et mon royaume sont a toi."
"Notaire, écrivez"-dit-elle, inspirée. "Le 21 juin à 4 heures du soir, l'an de Jésus-Christ 1429, le roi Charles VII donne son royaume à Jeanne. Écrivez encore: Jeanne donne à son tour la France à Jésus-Christ. Nos seigneurs," ajoute-t-elle d'une voix forte, "à présent, c'est Jésus-Christ qui parle: "Moi, Seigneur éternel, je la donne au roi Charles.""
Cité d'après Le Chardonnet n° 258, Mai 2010