mardi 26 juin 2012

Était-il franc-maçon ou non?

[par Hans-Georg Lundahl, jeudi 7 juin 2012, 15:11]

Je ne sais pas.

Je peux dire qu'il avait ce qu'on appelle l'erreur de Socrate, c'est à dire qu'il croyait que personne ne soit méchant à propos. Ou plutôt, il l'exprimait. Il voulait même l'appliquer à moi après que j'avais prix comme exemple d'avoir jeté sable dans les yeux de ma tortue une fois ou deux comme enfant.

Je sais aussi qu'en sa métaphysique il admettait un équilibre d'une façon quasi hindou ou bouddhiste et mystagogue. Ou de façon talmudique ou kabbaliste ou encore sataniste. Il admettait un équilibre entre le néant et le tout, pas seulement dans ce rencontre des deux qu'on appelle créature - puisque Dieu qui est la totalité de l'être a tiré nous créatures du néant - mais en toute réalité, donc aussi en Dieu.

[J'ai d'ailleur oublié de qui il s'agit, ça fait qq temps depuis que je l'avais écrit comme brouillon sur mon blog]

HGL

Quand à Breivik, le meurtrier d'Oslo, on sait que oui. Le jour même ou le lendemain sa loge l'a exclu. Ça rappelle un peu les mots par Abbé Guy Labis dans La Franc-Maçonnerie et le Libéralisme, 1870.

« Si les conjurés réussissent, elle en recueille secrètement tout le profit et revendique l'honneur du succès. Dans le cas d'un échec, elle a la ressource de désavouer l'entreprise avortée et de décliner toute responsabilité; tout en déplorant secrètement l'imprudence de ses enfants, elle est la première à flétrir hautement leurs projets. Si la complicité de quelque Frère des Loges est prouvée juridiquement, elle répudie ce membre isolé en prétendant qu'elle n'est pas responsable de ses folies ; elle l'appelle un enfant perdu, un traître à l'Ordre, un parjure. Un autre avantage que la Maçonnerie trouve en fondant des associations particulières, consiste en ce qu'elle peut plus facilement déjouer la surveillance de la police. »


Voir aussi: Confusions sur l'idéologie, lien court sur o-x.fr/g10v