mardi 4 janvier 2011
S'il y a un dommage sociétal en "choisissant les gènes transmis aux futurs générations" ...
by Hans-Georg Lundahl on Tuesday, 04 January 2011 at 13:33
Pourquoi pas, vient de lancer un homme dont je vais pour l'instant taire le nom. Si les gènes choisis sont bonnes, si le fait de choisir est volontaire, pourquoi pas?
Première observation: cette liberté des parents est un esclavage subi par leur progéniture. L'homme a défini comme cas un couple qui est fertile et qui voudrait choisir eugéniquement l'unique embryon parmi une centaine selon la perfection génétique. Obviement l'embryon choisi ne serait plus tellement procréé que créé par des parents qui jouent au bon Dieu avec leurs progéniture. Et les autres - ses frères et soeur! - seraient sacrifiés de vie comme les esclaves d'un chef de tribu païen et barbare. Esclavage la plus absolu sous les parents pour tous, fardeau sur la conscience du survivant de ce fait ne sont pas des conséquences théoriques, mais garantis. Car un couple de parents capable d'exiger des leurs enfants d'avoir exactement les bonnes gènes est capable d'exiger tout. Et aura exigé tout des 99 embrya tués.
Deuxième observation: l'esclavage subi par la progéniture dans un cas comme ça ne l'est pas seulement sous les parents, mais également sous les médecins ou sous quelque corps professionnel ou légal investi du pouvoir dont les médecins aidant cette atrocité croyaient être investis. Des parents peuvent s'humaniser face à un enfant réel. Les institutions qui commettent des atrocités sont moins aptes à le faire.
Déjà donc pour le prétendu bénéficiaire de cette énormité il y a donc un double dommage très considérable. Si un tri comme ça se répète, ce dommage individuel et familial devient sociétal.
Troisième observation: pour arriver à légaliser un tel cauchemar de criminalité, il faut que la société perde encore davantage ses bons répères pour en avaler des pseudorépères. Une société faisant ça est une société qui subit un dommage considérable.
Pseudorépère un, le plus "ad rem": "on est esclaves de ses gènes, on se libère en les changeant". Faux, en les changeant on ne demeure plus soi-même. Donc le sujet prétendu de libération cesse d'exister. "Mais alors on pourrait être altruiste vis-à-vis un autre être dont on aurait produit la liberté". Faux aussi: il n'y a pas de devoir à un telle altruisme, ni de mérite, et une "humanité créé par l'humanité actuelle" serait en position d'esclave, précisément comme l'individu envisagé.
Pseudorépère deux: "le tabou contre l'eugénisme est irrationnel, puisque le tabou contre l'avortement a été abandonné". Pas, notons-le, par tous. Et ça ne prouve pas que "le tabou" contre l'eugénisme soit de quelque soit la manière irrationnel, ça prouve plutôt que celui contre l'avortement était pleinement fondé.
L'esclavage dont souffrirait un être "choisi" comme ça serait celle dont souffre déjà les frères et sœurs des fétus avortés. On se sent en certain quartiers déjà "un projet" de ses parents plutôt qu'un égal potentiel pendant son enfance et réel à l'age adulte.
L'esclavage sous un système plutôt que sous un couple individuel est déjà la triste réalité en Suède. Les parents sont déjà traités comme fonctionnaires, pas de l'état, mais de l'élite de fonctionnaires en école, médecine, psychiatrie et DDASS qui gère ce sale système.
Pseudorépère trois: "on sauve l'Occident comme ça" - non, on redonne la victoire au Carthage. À Carthage qui méritait la destruction, comme Tyre et Sidon. Comme Tenochtitlán par Cortés. Comme Jéricho par Josué. On ne sauve pas l'Occident en y préférant le pire qu'a jamais offert l'Orient. "Sauver" dirait quoi dans ce contexte? Garder en quelque forme d'existence en faisant subir des tortures morales éternelles? Ou perpétuels sur terre, tant que ça durera, éternelles dans l'audelà pour les perpétreurs d'une telle saleté de révolution.
Hans-Georg Lundahl
Mouffetard/Paris V
4/I/2011, St Odilon
C'est ça que Pr. Ignaz Seipel S.J. et Engelbert Dollfuß entrevoyaient en Hitler et dans le nazisme. C'est pour ça que le parti nationalsocialiste a été interdit en Autriche, c'est pour ça que Dollfuß a été tué par un nazi qui fut ensuite décoré par Hitler.
Hoch Dollfuß!
J'aurais pu ajouter le risque de faire subir dommage purement génétique par maladresse. Les généticiens ne sont pas omniscients.
Pourquoi pas, vient de lancer un homme dont je vais pour l'instant taire le nom. Si les gènes choisis sont bonnes, si le fait de choisir est volontaire, pourquoi pas?
Première observation: cette liberté des parents est un esclavage subi par leur progéniture. L'homme a défini comme cas un couple qui est fertile et qui voudrait choisir eugéniquement l'unique embryon parmi une centaine selon la perfection génétique. Obviement l'embryon choisi ne serait plus tellement procréé que créé par des parents qui jouent au bon Dieu avec leurs progéniture. Et les autres - ses frères et soeur! - seraient sacrifiés de vie comme les esclaves d'un chef de tribu païen et barbare. Esclavage la plus absolu sous les parents pour tous, fardeau sur la conscience du survivant de ce fait ne sont pas des conséquences théoriques, mais garantis. Car un couple de parents capable d'exiger des leurs enfants d'avoir exactement les bonnes gènes est capable d'exiger tout. Et aura exigé tout des 99 embrya tués.
Deuxième observation: l'esclavage subi par la progéniture dans un cas comme ça ne l'est pas seulement sous les parents, mais également sous les médecins ou sous quelque corps professionnel ou légal investi du pouvoir dont les médecins aidant cette atrocité croyaient être investis. Des parents peuvent s'humaniser face à un enfant réel. Les institutions qui commettent des atrocités sont moins aptes à le faire.
Déjà donc pour le prétendu bénéficiaire de cette énormité il y a donc un double dommage très considérable. Si un tri comme ça se répète, ce dommage individuel et familial devient sociétal.
Troisième observation: pour arriver à légaliser un tel cauchemar de criminalité, il faut que la société perde encore davantage ses bons répères pour en avaler des pseudorépères. Une société faisant ça est une société qui subit un dommage considérable.
Pseudorépère un, le plus "ad rem": "on est esclaves de ses gènes, on se libère en les changeant". Faux, en les changeant on ne demeure plus soi-même. Donc le sujet prétendu de libération cesse d'exister. "Mais alors on pourrait être altruiste vis-à-vis un autre être dont on aurait produit la liberté". Faux aussi: il n'y a pas de devoir à un telle altruisme, ni de mérite, et une "humanité créé par l'humanité actuelle" serait en position d'esclave, précisément comme l'individu envisagé.
Pseudorépère deux: "le tabou contre l'eugénisme est irrationnel, puisque le tabou contre l'avortement a été abandonné". Pas, notons-le, par tous. Et ça ne prouve pas que "le tabou" contre l'eugénisme soit de quelque soit la manière irrationnel, ça prouve plutôt que celui contre l'avortement était pleinement fondé.
L'esclavage dont souffrirait un être "choisi" comme ça serait celle dont souffre déjà les frères et sœurs des fétus avortés. On se sent en certain quartiers déjà "un projet" de ses parents plutôt qu'un égal potentiel pendant son enfance et réel à l'age adulte.
L'esclavage sous un système plutôt que sous un couple individuel est déjà la triste réalité en Suède. Les parents sont déjà traités comme fonctionnaires, pas de l'état, mais de l'élite de fonctionnaires en école, médecine, psychiatrie et DDASS qui gère ce sale système.
Pseudorépère trois: "on sauve l'Occident comme ça" - non, on redonne la victoire au Carthage. À Carthage qui méritait la destruction, comme Tyre et Sidon. Comme Tenochtitlán par Cortés. Comme Jéricho par Josué. On ne sauve pas l'Occident en y préférant le pire qu'a jamais offert l'Orient. "Sauver" dirait quoi dans ce contexte? Garder en quelque forme d'existence en faisant subir des tortures morales éternelles? Ou perpétuels sur terre, tant que ça durera, éternelles dans l'audelà pour les perpétreurs d'une telle saleté de révolution.
Hans-Georg Lundahl
Mouffetard/Paris V
4/I/2011, St Odilon
C'est ça que Pr. Ignaz Seipel S.J. et Engelbert Dollfuß entrevoyaient en Hitler et dans le nazisme. C'est pour ça que le parti nationalsocialiste a été interdit en Autriche, c'est pour ça que Dollfuß a été tué par un nazi qui fut ensuite décoré par Hitler.
Hoch Dollfuß!
J'aurais pu ajouter le risque de faire subir dommage purement génétique par maladresse. Les généticiens ne sont pas omniscients.
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