jeudi 15 mars 2012

Mais voilà!

 La série: 
  
À l'essai:

 
Caroline Parmentier nous cite (PRÉSENT, jeudi 15 mars 2012) le docteur Courat.

  • Fait saillant 1: si après l'abattage rituel on fait un parage des morceaux limitant l'œsophage ouvert, alors on nettoye les éventuelles souillures de contenu de l'estomac. Le problème hygiénique n'est pas tellement une question d'abattage rituel que d'abattage rituel en conditions stressées de l'industrialisme.
  • Fait saillant 2: les éventuels infections de la bactérie E. Coli sont encore éliminées par la cuisson bien faite. En vendant les produit de l'abattage rituel hors les circuits halal ou cacher, où les consommateurs sont avisés qu'il faut bien cuire les viandes, on pourrait préciser sur une étiquette: "viande issue de l'abattage rituel halal ou cacher, les steaks saignants et les steaks tartars sont déconseillés pour ce morceau".


Entretemps, deux choses:

  • Primo: j'aime suffisemment les steaks tartars ou rosbif pour ne pas vouloir passer au tout-halal dans un pays.
  • Secundo: j'aimerais toujours savoir pourquoi la famille du boucher traditionnel à Pantin* n'ait pas continué son œuvre.


Je soupçonne, pour cette dernière chose, le féminisme, le snobisme, et tant d'autres choses transmises dans les écoles publiques dès qu'elles ont commencé de remplacer pour un peu tout le monde les compagnonnages de dévoir, repoussant l'âge à faire ceux-ci, parmi les hommes, et aussi commencé à remplacer les mariages parmi les jeunes filles pubères, aussi là repoussant l'âge du mariage. Mes excuses de trouver ça un peu plus chocant que l'existence de l'abattage rituel en France. Ou plutôt, je ne crois pas que des excuses soient vraiment dues pour ça.

Hans-Georg Lundahl
BpI, rue du Renard
15-III-2012

*Voir là-dessus l'article d'Alain Sanders d'hier ou d'avant-hier. Et le mien suivant.

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