J'ai été à cette paroisse pendant un an. Durant cette période, tout ce que j'ai entrepris pour mon bien-être temporel, sauf l'immédait, a glissé quasiment d'entre mes doigts.
Psaume 126 Nisi Dominus ædificaverit domum a été la lumière de ma vie, et si Dieu refuse de me benir, est-ce à cause de l'Église? Comment, pourquoi?
Je n'ai jamais prétendu à être prophète et obligé à la gratuité totale pour mes paroles. Pour mes textes, pour mes partitions. J'ai reclamé le mélange de gratuité et d'expectation de revenu qu'a un hospitalero del Camino dans un gite marqué donativo ou qu'a un guitariste de la rue. Le même mélange à peu près que le chœur de St Nicolas a reclamé pendant son concert annuel, celui qui m'a inspiré d'un Uhrsatz le dépli en thèmes de Sonata Nemetodurica.
Maintes fois, j'ai remarqué que les choses n'ont pas donné la réussite expectable, humainement, selon les connaissances que j'avais de ma situation. Guigne? Scoumouno?
Maintes fois j'ai écrit au curé là-dessus, sans réponse directe. J'ai déjà épuisé ce qu'est prévu par le VII (ou VIII?) canon du Concile de Nicée, c'est à dire, quand - je vais utiliser une langue populaire - quand je me vois niqué dans mes affaires temporelles par mon évêque j'ai le droit seulement de me plaindre en privé, par écrit privé.
Ce lundi par contre, j'ai choisi d'être ouvert devant toute la paroisse, de réellement ôter toute présomption que je doive être considéré comme traitre à une obligation stricte de pauvreté évangélique. J'ai punaisé un écrit sur le panneau, une dame qui m'a vu et qui semblait choquée a eu ma réponse (à quelle que soit sa question sous-entendue) "vous pouvez notifier le curé."
Ce n'est pas pour avoir mes affaires traité avec une confidentialité qui est contraires à mes interêts comme moi je les entend que je me tourne à une paroisse, mais pour y vivre chétiennement, dignement, honorablement.
J'ai été trahi à la mauvaise fortune qui m'a guetté en Suède par la décision de père/M. l'abbé Grüen FSPX, de m'y laisser seul après mon baptême sous condition, en 1993. Et encore une fois par sa prétence en 1997 qu'il serait tenter Dieu de laisser la situation que j'avais à l'époque. Une situation beaucoup plus dangéreuse que l'actuelle, selon mes jugements respectifs. Une situation qui m'a conduit à une quasi ruine juridique.
On n'a pas juste besoin d'un prêtre pour supplémenter les déficits de jugements dont on souffre éventuellement, mais aussi pour vivre une vie sacrementelle. Si M. l'abbé a décidé que je me doive abstiner de quelque chose que je fais ou que je doive faire quelque chose qu'il trouve que j'eusse négligé, alors il pourrait me le dire ou écrire. S'il n'a aucune critique à me faire, pourquoi attend-il quasiment mon retour au confessionnel, comme celui d'un pécheur publique, avant de me parler? Mais s'il dit "si ses affaires ont été tellement dégradés par nous, vous mieux qu'il nous évite", c'est une hypocrisie. Ça fait fi du fait qu'on a besoin des prêtres, même si on n'a pas besoin de leur présomption de juger les choses mieux qu'un-même.
Hans-Georg Lundahl
dans la Pompidolienne
6/X/2010, St Bruno
et le jour anniversaire
de mon arrivée à
Santiago de Compostela
PS, la question linguistique est reglé, une ligne rap que je me rappelle (génuine ou en Arleston/Léo Loden?) contient les mots "finie la scoumoune". Merci.
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