HGL's F.B. writings: Death Threat?

jeudi 10 octobre 2024

Hans-Georg Lundahl
Hans-Georg Lundahl: I did not count the mentions of "die!" but if there had been no interruptions, by extra letters, there would have been 468 mentions in the first comment this morning, and there was one more.

Sternfield Thoughts: The US Election: what is more dangerous, a flawed character, or a flawed idea? A flawed idea.
https://sternfieldthoughts.blogspot.com/2024/07/the-us-election-what-is-more-dangerous.html
Hans-Georg Lundahl: (Sorry, the morning US time, somewhere, but like 5PM for Paris time)

En défence de FB

by Hans-Georg Lundahl on Tuesday, 04 January 2011 at 18:56

D'abord une lettre à mon curé a St Nicolas du Chardonnet, pas à propos son propre article dans "Le Chardonnet" mais à propos celui d'un dominicain:

Une autre chorographie de FB:

Oui, justement, chorographie. Description d'un pays qu'on a visité. Ceci n'est pas une science, où chaque spécialiste serait à croire dans sa propre discipline, ceci est une art et se soumet donc à une certaine subjectivité de jugement. Si le dominicain prétend avoir connaissance scientifique là-dessus, il ment et il ment dangéreusement. Je me borne à quelques examples, mais qui sont typiques pour mon usage:

Une des derniers choses vues sur FB: http://www.facebook.com/Serpentynemusic?v=app_178091127385 =musique médiévale mélangée d'éthnique.

Pas encore écoutée.

Une des amies sur FB, l'auteure [nom oté] nom de plume Elena Maria Vidal (nom réel de sa mamie): http://www.facebook.com/pages/Elena-Maria-Vidal/264907793161 le choeur connait, espéré-je, son blog: http://teaattrianon.blogspot.com/ [x-amie? son profil m'est inaccessible]

Une des derniers conversations: profil X met comme statut Deutschland uber alles (oui, faute d'orthographe dans le texte) Y demande si elle préfère France ou Allemagne, en plus suggère qu'elle devrait préférer Angleterre (il est anglais, les deux sont tradi-cathos, X est américaine) Z avait corrigé Deutschland en archévêché de Cologne, ce qui me donne l'occasion de parler de deux villes romaines et francs en Allemagne, l'autre étant Trèves.

Une des derniers correspondances: Doncita Fulano est suédoise d'émigration hongroise (hélas protestante), je lui souhaite bonne année et demande si elle pense que l'étrusque est une vieille forme d'hongroise, ensuite je lui donne le matériel d'investiger la question: parlant hongroise elle est mieux placée que moi pour juger la théorie.

Doncita Mengano est suédoise tout court étudiante en médicine, hélas protestante luthérienne. Elle m'invite à la révolution socialiste qui aura lieu 2012, je lui dit que je suis fervent anticommuniste, et je lui donne des liens sur la tyrannie socialiste en Suède.

Et je tiens un certain contacte avec ma famille. Et avec quelques peu de vieux camarades d'école qui à la fois sont supportables (l'école en totale était un enfer, et si vous dites qu'on soit harcelé sur FB ... que dites-vous sur les écoles?) et accessibles.

Un des images les plus osés: correspond bien à ce dont vous vous plaignez sur la modestie de certaines filles. En église. Sauf un image sans chaussures. Copine d'une copine de FB que j'avais rencontrée d'abord "en vie réelle".*

Ne me dites pas que ça soit "exceptionnel": être à Paris et être à St Nicolas du Chardonnet chaque dimanche l'est aussi. Ceci n'est pas un argument valable pour éviter de vivre à Paris.

Hans-Georg Lundahl

*Est-ce que Ste Geneviève et St Syméon Stylite se sont rencontrés "dans la vie réelle" ou "... virtuelle"? La différence à une certaine étymologie. Veuillez, d'ailleur[s] prier pour l'intention d'une autre amie de FB.

Quelques ajouts:

L'article du dominicain avait dit que 41% des filles sur FB se disent harcelées au moins une fois. Quand on bloque une personne sur FB, on est prié de préciser le motif. "Harcélement" en est un. Se préciser "harcelée" est donc pas forcément une question de hurler devant un tribunal qu'un homme vous tape les fesses chaque fois que vous passez sans que vos autres collègues soient en état de vous défendre, c'est une question de pousser un bouton pour faire fonctionner une fonction de FB: à savoir celle précisement qui permet d'être moins harcelé sur FB (par mauvais camarades dans le cas des hommes, par hommes qui matent dans le cas des femmes) que dans la vie dite réelle.
L'article du dominicain parlait aussi de la définition d'Aristote d'amitié, en concluant que ceux qu'on trouve sur FB sont souvent des faux amis, des vrais ennémis, qu'on en a simplement trop pour en être vraiment ami. C'est un peu un qui-pro-quo aussi: ajouter quelqu'un comme ami est aussi une question de pousser un bouton pour une commodité purement technique, d'avoir vite accès à ce que cette personne écrit ou de pouvoir vite écrire à cette personne. on peut très bien être "ami FB" de quelqu'un dont on est l'ennémi mortel et le savoir très bien - des deux côtés. Grace au fait qu'un de mes amis FB - ce n'est pas une cordiale amitié, mais pas la détestation non plus - j'ai pu découvrir un écrivain prônant l'eugénisme d'une façon cauchemardesque et antichrétienne et j'ai pu écrire une réponse détaillé à ses inepties.
La présuppososition philosophique pourquoi "la vie réelle" serait à chaque coup à préférer à "la vie virtuelle" est pour dire le moindre, pas du tout clair. Parce qu'on ne vit que si on vit d'une vie réelle? La vie sociale à beaucoup d'autres fonctions que la survie. Parce que c'est avec amis en chair et os qu'on apprend l'amitié? Mais qui est-ce qui prétend que les utilisateurs de FB n'aient pas déjà appris l'art d'être amis - ou ennémis, ou simples connaissances, autres catégories des "amis FB" - avant de rejoindre le réseau? Un psychiatre? Quel est son mobile? La pure vérité? L'orgueil de paraître scientifiquement informé sur les autres hommes? Le plaisir de prendre quelqu'un sous une pédagogie? Parce qu'on gagne son pain en dehors de FB? Pas tous. Il y en a plein d'annonceurs sur FB. Mais là on devient au moins clair sur une groupe des vrais ennémis de FB: les employeurs qui veulent avoir leurs employés branchés sur internet mais pas sur FB. En certains cas, on peut le craindre, par peur d'être exposés par leurs employés. En d'autres par pure volonté d'exploiter. Parce qu'on est moins prudent dans la vie virtuelle? Raison en plus de la regarder comme une partie normale de la vie réelle. Une raison qui pourra être précisée en: Parce que ma fille ou mon fils ont des amis sur FB dont j'ai honte? Autre ennémi réel de FB: le père ou la mère qui veut contrôler la vie sociale du fiston ou de fifille. Et: parce que sur FB les cagoulards ne sont pas discrèts, les synarchistes et transhumanistes non plus.

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